Extrait de l'article de la Voix du Nord
Les communaux de l’UNSA pas ravis de leur nouveau régime indemnitaire
En marge du conseil municipal de Villeneuve-d’Ascq qui s’est déroulé mercredi, une dizaine d’employés communaux ont manifesté à l’appel de l’UNSA devant l’hôtel de ville pour exprimer leur défiance vis-à-vis du Rifseep (nouveau calcul de régime indemnitaire).
Pas simple (à moins d’être un expert dans le domaine touffu des régimes indemnitaires de la fonction publique territoriale) de savoir qui a l’analyse la plus juste de la situation, entre les élus municipaux et les délégués syndicaux UNSA (Union nationale des syndicats autonomes).
Toujours est-il que ces derniers avaient décidé de manifester leur inquiétude en ouverture du dernier conseil municipal : deux banderoles et un tract attendaient les élus et le public en bas de l’escalier menant au salon d’honneur.
Ce que demandent les syndicats :
le report de la mise en place de ce régime indemnitaire en 2019, une poursuite des discussions concernant l’augmentation dudit régime, la suppression de la prime au mérite, la titularisation plus systématique des CDD…
Plus généralement, l’UNSA estime que « le dialogue social n’est pas satisfaisant au sein de la mairie ».
Après cet accueil calme mais revendicatif, les syndicalistes ont assisté en silence aux débats du conseil, et notamment au vote du fameux Rifseep.
Pour Pascal Moyson, adjoint en charge du personnel communal, ce nouveau dispositif permettra de « mieux adapter le régime indemnitaire aux fonctions. Ce ne sera pas une prime à la tête du client ».
Une façon de répondre aux syndicalistes qui refusent la notion de rémunération au mérite incluse (modérément) dans ce nouveau mode de calcul.
L’élu a par ailleurs assuré qu’« aucun agent ne perdra d’argent » et que l’effort global de revalorisation porté par la mairie dans le cadre de ce nouveau régime était de 45 000 euros.