un nouveau rassemblement vendredi 21 janvier 2022
article Voix du Nord
Nouvelle manifestation du personnel des cantines de Villeneuve-d’Ascq ce vendredi
Une première réunion entre la mairie et du personnel de cantine gréviste a eu lieu mercredi. Mais tant qu’un accord n’est pas signé, le mouvement se poursuit.
Cédric Gout | Publié le 20/01/2022
Les petits Villeneuvois pourraient bien être privés de cantine jusqu’au 4 février si aucun accord n’est trouvé. - slebarber
Depuis le 16 décembre, du personnel des cantines des écoles de Villeneuve-d’Ascq réclament une meilleure rémunération, des équipements adaptés, des postes en plus, le remplacement des absents, mais ils avaient bien du mal à se faire entendre. Ce mercredi, enfin, les élus ont accepté de les recevoir. Une réunion a eu lieu entre des représentants du personnel et des quatre organisations syndicales que sont la CGT, la CFDT, FO et l’UNSA. Si, comme l’a souligné Françoise Martin, adjointe aux écoles, l’échange a été constructif, c’était une réunion de mise en place. « Nous avons été reçus par Mme Martin et le directeur général des services, indique Marc Bailleux, porte-parole de l’intersyndicale. Avec les représentants syndicaux, il y avait deux référents par cadre d’emploi. Les agents ont exprimé leur vécu, présenté leurs problèmes. L’adjointe et le DGS ont dit qu’ils avaient pris note et qu’ils allaient réfléchir. Ils ont ajouté que certaines revendications pourraient faire l’objet d’un accord prochainement. On attend donc un retour rapide. Mais tant qu’il n’y a pas d’accord, les agents sont pour la poursuite du mouvement. »
Le personnel sondé ce vendredi
Ce vendredi, à partir de 11 h 30, ils se réuniront à nouveau devant l’hôtel de ville. Et les syndicats leur demanderont ce qu’ils comptent faire. Maintenir les grèves organisées tous les midis entre 12 h 30 et 13 h 30 jusqu’au 4 février, veille des vacances (ce mardi, quinze restaurants étaient fermés). Ou, comme le demandent les élus, alléger leur mouvement.
Françoise Martin espère une décision rapide, notamment sur sa proposition de créer des groupes de travail. Elle précise que cette grève a un impact sur le prestataire des repas qui doit s’adapter. « Encore trois semaines comme ça, ce n’est pas tenable !, indique-t-elle Nous allons trouver une solution pour les parents qui ne peuvent pas faire autrement comme des accueils pique-nique. Même si ce n’est pas l’idéal. »
« Pour l’instant, on n’a rien obtenu, ajoute Marc Bailleux. Cette réunion est un premier pas, mais on veut se remettre vite autour de la table. Et, contrairement à ce que dit le maire, nos revendications sont bien locales et n’ont rien à voir avec la politique du gouvernement. »
