Google+ Syndicat UNSA Mairie de Villeneuve d'Ascq: notre position 1607h et télétravail

Pages

menu déroulant

jeudi 17 juin 2021

notre position 1607h et télétravail

 

Nous sommes contre l’application des 1607h.

Pourtant nous participons au groupe de travail 1607h (déjà 5 réunions) avec toutes les autres organisations syndicales.
Nous y débattons et faisons des propositions mais nous ne sommes pas d’accord avec certaines propositions de l’administration sur l’application des 1607h et n’avançons pas dans la bonne direction.

Les réunions n’étaient pas préparées (document ou mail envoyés en début de réunion), le calcul des heures dues est assez incertain.

Il avait été convenu de consulter les agents à l’aide d’un formulaire remis avec la fiche de paye (avec une zone commentaire d’expression libre pour recueillir leurs éventuelles suggestions ou propositions). Pourtant, ce n’est qu’un simple document d’information qui vous a été donné et qui a été présenté aux syndicats 2 jours avant la distribution.

Les démarches pour l’application des 1607h ont commencé dans les services mais il n’y a pas toujours de concertation des agents selon les retours que nous avons eus, les choix étant trop restrictifs.
Concerter : Préparer une action en commun avec une ou plusieurs personnes...(définition Larousse)

Les propositions faites dans le groupe de travail 1607h pour effectuer le complément d’heures par semaine et qui concernent le bien-être au travail ne sont pas retenues, par exemple, du sport entreprise, de la culture, du militantisme associatif, le retour du voyage du personnel, une journée convivialité comme le fait une collectivité de la métropole, etc…

Nous déplorons l’unique vision administrative de cette mesure, où est la place de l’humain dans son application ? Quelle est le véritable rôle des syndicats ?

Nous avons demandé une extraction globale des données de la GP2T pour avoir une photo de la situation à la mairie de V d’Ascq mais ne l’avons pas obtenue.
Sachez qu’avec l’outil, chaque agent peut effectuer individuellement cette extraction pour savoir combien d’heures il fait dans l’année, nous pouvons vous aider sur ce point.

Nous avons demandé un bilan (quantitatif et qualitatif) de la GP2T, mais ne l’avons pas obtenu pour l’instant.
L’objectif est de profiter de cette nouvelle mesure pour améliorer la gestion du temps de travail, en particulier l’outil de la GP2T aujourd’hui critiqué : suppression des écrêtages ou régularisation au mois et non pas à la quinzaine, plus de souplesse dans les plages horaires fixes et variables, augmentation de l’amplitude horaire journalière (arriver plus tôt, partir plus tard), une augmentation ou une diminution de la pause méridienne selon le cas, un outil plus convivial et accessible à tous, un pointage télétravail, une simplification de la gestion des absences syndicales, etc…

Nous demandons une compensation financière sous la forme d’une augmentation des chèques déjeuner (leur valeur est passée à 11€ au CNFPT !), une revalorisation du RIFSEEP et/ou d’une augmentation de la prime de fin d’année (promise depuis 2017), voire des chèques vacances et des chèques Cadhoc, mais n’avons pas de retour sur ce point.

 Nous approuvons ou sommes dans l’attente de certaines propositions :

Il nous a été dit qu’une réflexion était en cours dans la collectivité sur l’augmentation des chèques déjeuner.
C’est une bonne nouvelle en espérant qu’elle ne soit pas comme la participation actuelle de la ville de 1 euro mensuel seulement par agent pour le maintien de salaire.

Il nous a été dit qu’une étude serait menée pour réaliser un bilan de la GP2T sous certaines conditions à définir, nous en attendons donc les modalités.

 Travailler plus pour le même salaire ?

- si nos améliorations demandées en réunion ne sont pas suivies d’applications réelles avec un ACCOMPAGNEMENT des agents

- s’il n’y a pas de concertation avec les agents sur leurs nouvelles conditions de travail

- si la collectivité n’offre pas une compensation financière significative à nos revenus

Nous ne l’accepterons pas !
Nous ne sommes pas dupes et ne voulons pas être complices d’une mesure incomplète.

 
Nous sommes étonnés et déçus de la note 212 sur le télétravail
.

Les agents étaient dans l’attente de décisions sur les modalités du télétravail à compter du 9 juin 2021.

Nous ne sommes pas d’accord avec certains points de la note, surtout sur l’empressement de vouloir réduire le nombre de jours hebdomadaires de télétravail.

Il n’y a pas eu de concertation avec les organisations syndicales qui n’ont été averties que le 25 mai à midi (avec un CT l’après-midi) pour une diffusion de la note le 27 mai !

Il n’y a pas eu non plus de concertation avec la DSI qui va rencontrer des difficultés pour faire face à la demande, en temps et en budget (non prévu). Cela risque de conduire à des situations ubuesques dans le manque de matériel informatique pour les agents (sur site et à domicile).

 La note 212 de la DRH diffusée le 27 mai ne propose que 2 jours de télétravail par semaine alors que la DGCL (dans sa FAQ du 1er juin) préconise 3 jours à partir du 9 juin et 2 jours à partir du 1er juillet.

 Nous n’approuvons pas cette précipitation qui commence déjà à générer de la disparité dans la collectivité, selon les services les agents disposent de 0 jour, 0,5 jour, 1 jour, 1,5 jours ou de 2 jours de télétravail par semaine.

Pourquoi réduire rapidement un télétravail qui a fonctionné correctement pendant les phases de confinement-déconfinement ? Les agents seraient-ils soudainement devenus moins efficaces ? Là aussi, la concertation individuelle semble ne pas être respectée partout.

 Nos questions à la DRH restent sans réponse (par exemple, faut-il attendre la validation de la DRH pour commencer le télétravail classique au 9 juin 2021 ?).

 Notre proposition de pointage à domicile n’a pas été retenue, seul le forfait télétravail est possible.

Notre proposition de mettre en place une commission de recours de demande de télétravail n’a pas été retenue.

Sur ce dernier point, il nous a été dit qu’une réflexion pourrait s’engager pour envisager une autre forme d’expression du désaccord de l’agent. Nous le notons avec satisfaction.

 Que proposons-nous pour améliorer la mise en place du télétravail en mairie ?

  • Recenser les besoins dans les services et concerter les agents.
  • NE PAS SE PRECIPITER ! Le Covid circule toujours !
  • Respecter la DSI dans sa charge de travail et l’associer au déploiement du matériel.
  • Permettre un pointage à domicile et apporter de la souplesse au forfait télétravail (pour prendre en compte toutes les heures faites).
  • Préparer la reprise du 1er juillet comme le précise la DGCL puis tenir compte des vacances scolaires afin d’envisager avec sérénité la rentrée scolaire de septembre.
  • Assurer un ACCOMPAGNEMENT des agents surtout lors de la reprise du travail sur site et de la fin de télétravail imposé à domicile, privilégier l’HUMAIN avant l’administratif.
  • Considérer le télétravail comme une solution à une meilleure gestion du temps et du bien-être au travail dans le cadre des 1607h.
  • Etre AMBITIEUX ET OUVERT sur cette forme de travail qui doit s’appuyer sur la CONFIANCE de la part des managers envers les agents.

Tels sont nos préconisations, notre avis à ce sujet et les points sur lesquels nous resterons vigilants, car nous sommes déçus de constater, à travers cette note, que la collectivité n’est pas complètement ouverte au télétravail et qu’elle manque d’ambition dans sa mise en place, ce que nous avons dit dès le départ.