Google+ Syndicat UNSA Mairie de Villeneuve d'Ascq: 2021

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mercredi 15 décembre 2021

 Article Voix du Nord grève dans les écoles de Villeneuve d'Ascq

articlelavoixdunord

 

Le personnel des écoles de Villeneuve-d’Ascq en colère, et appelé à le dire devant la mairie

 Grève écoles et Rassemblement parvis de l'hôtel de ville

le 17 décembre 2021 à 11h30

Les 4 syndicats de la collectivité, CGT, CFDT, FO et UNSA soutiennent l’ensemble du personnel des écoles dans leur action de grève du vendredi 17 décembre 2021 de 11h à 14h.

Ces agents veulent que l’administration et les élus entendent leur mal-être et leur fatigue professionnelle. Ils vivent ce moment comme une régression de leurs métiers.

Leurs difficultés sont anciennes, n’ont jamais été complètement prises en compte mais ont été amplifiées depuis 2 ans par la crise sanitaire liée au Covid et depuis 2 mois par le dysfonctionnement causé par le nouveau prestataire de restauration scolaire.                                                                 

Un diagnostic Alarmant

Des dysfonctionnements humains

- Un encadrement insuffisant

- Le non remplacement du personnel absent amplifié par le Covid

- Une importante surcharge de travail

- L’absence de normes d’encadrement sécurisantes

- La mise en œuvre d’un lourd protocole sanitaire

- Les prises de risques à cause du Covid

- Une relation difficile avec les usagers

 

Des dysfonctionnements matériels
  • La vétusté du matériel de cantine parfois inadapté et irrespectueux des normes en vigueur
  • La mauvaise gestion du matériel à disposition des agents (vêtements de travail, petits matériels)
  • La fourniture et la performance de l’équipement informatique (matériel et logiciel)
  • La livraison difficile et insuffisante des clés pour les locaux
  • La sous-évaluation des heures attribuées en rapport avec les surfaces à entretenir

Des dysfonctionnements de l’organisation

- Un manque d’écoute

- La non prise en compte des difficultés rencontrés, des attentes

- Un manque d’information (mise en place des 1607h),                                                                         

- Un manque de valorisation de leur emploi

- Un manque de prise en compte et d’adaptation aux nouvelles règles d’accueil et sanitaires

- Une GP2T inéquitable manquant de souplesse

- Des difficultés de prise en compte des prérogatives éducatives

- Les récents dysfonctionnements de la cantine scolaire avec le nouveau prestataire

     Une mobilisation

    Ces agents sont épuisés dans l’exercice de leurs missions et souffrent de manque de reconnaissance.

Sur le front, l’ensemble du personnel des écoles se mobilise pour :

  • Une amélioration de leurs conditions de travail afin d’assurer un meilleur Service Public, notamment celui des enfants scolarisés.
  • Une meilleure relation avec les usagers
  • Une vraie considération de leurs métiers
  • Une revalorisation salariale

 Nous proposons, dans le cadre de l’intersyndicale, de faire entendre leur voix par un rassemblement

                        Ce vendredi 17 décembre 2021 à 11h30 sur le parvis de l’hôtel de ville

              Venez nombreux les soutenir !

 Nous veillerons, dans le cadre du protocole sanitaire en vigueur, à faire respecter les gestes barrière nécessaires (port du masque, distanciation, …).

 Grève dans les écoles de la ville de Villeneuve d'Ascq

 Le vendredi 17 décembre 2021 de 11h à 14h.

Les agents des écoles souhaitent faire part de leurs difficultés au quotidien et de la dégradation de leurs conditions de travail qui ont déjà fait l’objet de remontées sans être prises en compte :

-        Les prises de risques à cause du Covid

-        Les contraintes du protocole sanitaire

-        La vétusté du matériel de cantine parfois inadapté et irrespectueux des normes en vigueur

-        La mauvaise gestion du matériel à disposition des agents (vêtements de travail, petits matériels)

-        La fourniture et la performance de l’équipement informatique

-        La livraison difficile et insuffisante des clés des locaux

-        La sous-évaluation des heures attribuées en rapport avec les surfaces à entretenir, en particulier pour les occupations par des extérieurs

-        Le non remplacement du personnel absent amplifié par le Covid

-        Une surcharge de travail

-        Les changements apportés au sein du service des affaires scolaires par l’arrivée de nouveaux collègues administratifs

-        Une information insuffisante sur la mise en place des 1607h à une semaine des vacances de Noël

-        Un manque de soutien de la hiérarchie

-        Une relation difficile avec les usagers

-        Les récents dysfonctionnements de la cantine scolaire avec le nouveau prestataire

-       

Ces points démontrent une fatigue et une usure professionnelles, génèrent du mal-être et de la souffrance au travail.

 Dans le cadre des négociations à effectuer lors de ce dépôt de préavis de grève, ces agents demandent la tenue d’une réunion de travail afin de prendre en compte les revendications suivantes et de définir les futures modalités de fonctionnement de leur service :

-        Versement d’une indemnité exceptionnelle compensatoire

-        Réelle réflexion et information complète sur les 1607h applicable au 1er janvier 2022

-        Révision et amélioration des profils horaires des agents dans le cadre de la GP2T

-        Redéfinition des procédures et des interventions avec les services concernés par les dysfonctionnements (achats, informatique, patrimoine bâti, affaires scolaires, …)

-       

mercredi 3 novembre 2021

 Fin de la grève dans les piscines.

Les agents ont eu gain de cause sur leurs revendications.

Il aura fallu 4 préavis de grève pour se faire entendre et limiter la volonté de l'administration de profiter du passage aux 1607h pour remettre en question les acquis obtenus avec les élus villeneuvois.

Les agents ne bloquaient pas sur les 1607h, décret national qu'ils acceptent de subir, comme tout agent territorial.

Leurs acquis sont relatifs à leur métier et sont spécifiques aux équipements nautiques villeneuvois dont ils sont fiers d'appartenir car ils ont participé à leur renommée.



 


mardi 2 novembre 2021

 La grève dans les piscines touche à sa fin

article de la voix du nord du 30 octobre 2021



jeudi 28 octobre 2021

 Nos préavis de grève dans les piscines 

Dans le cadre de la mise en place des 1607h, que les agents ne remettent pas en question, des aménagements annexes leur sont imposés et détériorent leurs conditions de travail définies et négociées depuis longue date.

De ce fait, notre section locale UNSA a déposé les préavis de grève suivants tant que les négociations n'aboutissent pas.

un préavis de grève de 0h00 à 24h00 pour les journées du lundi 11 octobre 2021 au dimanche 17 octobre 2021.

 un préavis de grève de 0h00 à 24h00 pour les journées du mardi 19 octobre 2021 au dimanche 24 octobre 2021.

 un préavis de grève de 0h00 à 24h00 pour les journées du lundi 25 octobre 2021 au dimanche 31 octobre 2021.

un préavis de grève de 0h00 à 24h00 pour les journées du mardi 2 novembre 2021 au mercredi 10 novembre 2021.  

Cette grève a fait l'objet d'articles dans la Voix du Nord (voir nos articles à de sujet).

 

mardi 12 octobre 2021

 Résultats du sondage 1607h

Chers collègues,

Tout d’abord MERCI d’avoir répondu à notre sondage et avoir pris le temps d’y apporter vos remarques sur la mise en œuvre des 1607h dans votre service.

Nous avons reçu plus de 200 réponses !

Nous avons effectué cette démarche pour connaitre la réalité du terrain car nous trouvons cela indispensable dans le cas d’une mesure aussi importante que les 1607h.

En effet, la consultation des agents n’a pas été faite par l’administration et la DRH, laissant cette tâche aux chefs de service.

Nous l’avons déploré et nous avons donc pris le relai.

Il s’avère que nous avons bien fait car vos réponses ont montré que vous n’avez pas tous été consultés et que selon les services, la concertation avec les agents ne s’est pas faite.

  2 sujets ont fait l'objet de beaucoup de remarques et de déception : la GP2T et la concertation dans votre service.

Comme nous vous l’avons promis, nous vous livrons un retour sur ce questionnaire.

Dans un premier temps, il s'agit des résultats de vos réponses et vos suggestions sur les différents thèmes présentés.

Vous trouverez tous les résultats sous forme graphique ainsi que vos questions, vos remarques et suggestions dans les fichiers pdf regroupés par thème et par page du questionnaire :

 ICI Page 1 : Généralités

ICI Page 2 : L'information sur les 1607h

ICI Page 3: Les nouveaux horaires

ICI Page 4 : La GP2T et le télétravail

ICI Page 5 : L'organisation des services

ICI Page 6 : Le bien-être au travail et la compensation financière 

Le document suivant est une synthèse, une présentation de notre analyse de vos réponses :

sous forme de fichier pdf : ICI

sous forme de vidéo : ICI

Dans un second temps, à l'issue du Comité Technique du 14 octobre 2021, nous répondrons aux questions que vous nous avez posées, car elles ont été nombreuses, il nous faut un délai de traitement.

De plus, pour certaines d'entre elles, il nous faudra la position de l'administration.

C'est dans ce cadre que, comme convenu et comme nous le faisons à chaque fois lors de dossiers importants, nous utiliserons vos réponses, remarques et suggestions pour débattre lors du comité technique du 14 octobre 2021 au cours duquel sera votée la mise en œuvre des 1607h dans notre collectivité.


 Note 1607h présentée au comité technique du 14 octobre 2021

à lire ICI

Les négociations concernant le personnel des piscines de la ville sont toujours en cours, ce qui explique la grève dans ces établissements nautiques.



 1607h Grève dans les piscines

Article paru dans la Voix du Nord du 12 octobre 2021 suite à l'interview de notre délégué syndical et des maitres-nageuses.

C'est le lien avec le dossier des 1607h qui sera présenté au comité technique du 14 octobre 2021.



mercredi 15 septembre 2021

 L’UNSA vous donne la parole !

 Le projet 1607h bat son plein et peut-être vous êtes-vous exprimés à ce sujet dans votre service.

Nous avons des retours d’agents qui nous font part de leurs inquiétudes, interrogations et expériences.

Ces retours sont divers et variés, positifs et négatifs sur la concertation au sujet des horaires des agents dans les services, quand elle existe.

Nous pensons que la concertation est très importante, voire essentielle, sur un sujet aussi épineux que les 1607h et la gestion des horaires.

Nous estimons que chacun puisse s’exprimer et donner son avis.

 Aussi, fidèle à notre fonctionnement syndical, l’UNSA souhaite vous donner la parole pour que la consultation soit la plus large et la plus libre possible.

 Pour cela, nous vous proposons de remplir un document en ligne présenté sous forme de sondage et de questionnaire sur les différents aspects des 1607h, des horaires, de la GP2T, de l’organisation du service, du télétravail, de la compensation financière, etc…

Il est accessible depuis un ordinateur et depuis un smartphone à l’aide du QR code que vous trouverez sur notre page intramuros et sur notre affiche apposée sur les panneaux d'information au personnel en mairie et dans les structures municipales.

  Nous vous demandons de faire une très large publicité de ce questionnaire pour avoir une photographie véritable de l’opinion des agents de la mairie et du CCAS.

Nous ferons ensuite part à l’administration du résultat de ce sondage et des revendications des agents, et ce de façon anonyme, bien entendu.

Nous avons besoin de vos témoignages pour vous représenter au comité technique du 14 octobre 2021 au cours duquel seront décidées les modalités des 1607h à appliquer au 1er janvier 2022.

à vos écrans !

 

jeudi 29 juillet 2021

Témoignages 1607h

quelques minutes de plus par jour qui pèsent lourd 

Nombre de métiers de la FPT sont pénibles physiquement et caractérisés par des horaires atypiques. Pour les agents « C », qui les exercent, la hausse du temps de travail est d’autant plus rude qu’ils sont restés mobilisés durant la pandémie.
Quatre d'entre eux ont raconté leur quotidien à la Gazette. 

 Isabelle Dubois, Atsem à Cournon-d’Auvergne (420 agents, 20 200 hab., Puy-de-Dôme). Fondatrice du collectif Atsem national.

« Je travaille déjà 9 heures 45 par jour, sur 4 jours, pour une moyenne hebdomadaire de 42 heures. Je récupère donc des heures et cumule des RTT, mais ma commune envisage de supprimer 5 jours de congé. Nos journées, très denses, débutent à 7 h 30, à l’ouverture de l’accueil périscolaire. Ensuite, j’enchaîne toute la journée avec une pause de 20 minutes : déshabillage et habillage des enfants, désinfection des locaux, ateliers dans les classes. Il faut également s’occuper des petits qui sont malades ou ne sont pas encore propres. La surveillance des récréations et les repas sont des moments très bruyants. Il faut aussi porter les enfants, se baisser, déplacer des tables… Les troubles musculosquelettiques sont fréquents. Je ne sais pas si j’y arriverai encore à 65 ans. Je suis payée 1 515 euros nets par mois parce que j’ai deux enfants à charge, sinon ma paie serait de 1 300 euros. Nous retirer des congés me paraît injuste. »

 

Ludovic Bajut, éboueur à la Ville de Paris (2 000 agents au service de la propreté, 2,18 millions d’hab.). Adhérent de l’Unsa.

« Avec la réforme, pour compenser la perte de 8 jours de congé, je vais devoir travailler 6 minutes de plus par jour. Cela paraît peu, mais, mis bout à bout sur une année, c’est énorme. J’habite en Seine-et-Marne et je me lève tous les matins à 4 h 15 depuis dix ans pour prendre mon service à 6 heures dans le 17arrondissement de Paris et terminer à 17 heures, trois jours par semaine. Quand on enchaîne six jours de collecte, on est cassé physiquement, la cadence est très soutenue. Nous pouvons ramasser jusqu’à 40 tonnes de déchets par jour ! Je travaille dans les odeurs, le bruit du camion, et je porte des charges parfois très lourdes quand je suis affecté aux encombrants. Peu importe la météo, nous sommes dehors, dimanches et jours fériés inclus. Ces conditions ont un impact sur notre santé : je viens de me faire opérer du tendon d’Achille. Ces jours de congé, nous en avons vraiment besoin pour récupérer. »

 

Louna Prud’homme, bibliothécaire à Mérignac (1 000 agents, 70 800 hab., Gironde).

« La ville prévoit de supprimer 4 jours de congé, soit 18 minutes supplémentaires de travail par jour, pour nous. S’y ajoute l’ouverture de la médiathèque le dimanche, que nous refusons. Cela doit rester un jour de repos collectif, au risque de bouleverser l’équilibre de la vie personnelle, alors que nous travaillons déjà un samedi sur deux. Cette extension des horaires de la médiathèque est d’autant plus incompréhensible que nous sommes déjà ouverts 32 heures par semaine, tandis que les antennes de quartier le sont de moins en moins. Cet élargissement devrait plutôt favoriser le service de proximité. Au lieu de ça, les bibliothécaires doivent se déplacer dans ces antennes pour y apporter des livres, avec, à la clé, des problèmes articulaires dus au port de charges lourdes. »

 

Eric Cinçon, agent d’exploitation au Département d’Eure-et-Loir (2 000 agents, 432 000 hab.). Représentant de l’Unsa dans le Centre – Val de Loire.

« Cela fait plusieurs années que ma collectivité est aux 1 607 heures, hormis les deux demi-journées du président, à la veille de Noël et du jour de l’An. Nous espérons qu’elles ne seront pas retirées aux agents. En hiver, nous déneigeons les routes dès 4 heures du matin pour sécuriser la route. Nous intervenons si un arbre tombe, en cas d’accident, si l’enrobé d’une chaussée est à refaire. Nous grimpons à plusieurs mètres de hauteur en nacelle pour couper des branches, nous fauchons le bord des routes, ce qui peut être très dangereux. C’est un travail très physique et nous pouvons être appelés de jour comme de nuit, et intervenir durant les fortes chaleurs ou sous la neige. Nous tenons au maintien de ces demi-journées. Elles constituent une reconnaissance de notre travail et de notre investissement. »

NDLR : toutes ces interviews ont été réalisées mi-juin 2021. Certaines collectivités ont, depuis, délibérées sur le passage aux 1 607 heures. 

lien vers l'article de la Gazette des communes ICI


 

lundi 26 juillet 2021

point et avancées 1607h en juillet 2021

 Point en Juillet 2021 sur les avancées et les propositions relatives aux 1607h.

Les 4 organisations syndicales et l'administration ont débattu lors des réunions du groupe de travail 1607h dont la dernière du 1er juillet 2021.

Cela a conduit à une "lettre de cadrage" transmise aux chefs de service afin de réfléchir cet été, en concertation avec les agents, à leur nouvelle organisation de service qui sera en place au 1er janvier 2022 dans le respect des 1607h.

Ce document est consultable : ICI

La partie relative aux temps partiels a été modifiée et améliorée à la demande de l'UNSA et fait l'objet d'un article complémentaire : ICI

 


mercredi 21 juillet 2021

 Suite à nos remarques et demandes faites à l'administration au sujet du temps partiel dans le cadre des 1607h, la DRH nous a fait parvenir les nouvelles possibilités de temps de travail.

Nous les avons synthétisées dans ce tableau.



vendredi 16 juillet 2021

 1607h et précipitation


Un travail est mené avec les services cet été pour l’application du passage aux 1607 heures dont nous avons certains retours :
- Les agents déplorent un manque de concertation, un nombre insuffisant de collègues pour en débattre (à cause de la période estivale).
- ils souffrent de la précipitation de leurs chefs de service d’une part pour rendre les décisions à l'échéance du 1er septembre, d’autre part pour apporter des modifications à leurs horaires qui n’ont rien à voir avec les 1607h au détriment du bien être de l'agent.
- ils avouent leur incompréhension sur certains points de la mesure et son application dans leur service et sont surpris que leur hiérarchie ne puisse pas répondre à leurs interrogations

Comment se passe la concertation dans votre service ?

Avez-vous connaissance de tous les aspects de cette mesure ?
Lisez bien les descriptifs si on vous les présente.
Par exemple :
  • Il est désormais possible de prendre une pause méridienne de 30 minutes mais ce n’est pas appliqué dans certains services.
     
  • Il est possible d’effectuer 2 jours de télétravail par semaine, pourquoi le CCAS impose-t-il seulement 0,5 jour à prendre sur une journée ne comprenant qu'une demi-journée de travail ?
  • Savez-vous que si vous choisissez de travailler plus par semaine, vous allez obtenir des RTT mais que ceux-ci seront supprimés en cas d’arrêt maladie ?
     
  • Savez-vous que si vous êtes à temps partiel à 80% et que vous demandez à faire 29h au lieu de 28h/semaine, vous allez devoir travailler sur 4,5 jours au lieu de 4 jours, perdant ainsi l'intérêt du temps partiel ?
Si vous rencontrez des problèmes, vous êtes dans une situation particulière ou non prévue, si vous ne vous retrouvez pas dans les cas décrits dans les supports d'information ou dans ce que vous dit votre manager, contactez-nous pour que l'on fasse remonter ces anomalies et votre point de vue.
 
Pourquoi avoir choisi l’été pour organiser et débattre des 1607h dans les services ?
Pourquoi cette précipitation pour le 1er septembre qui génère tant de frustrations?
 
Nous demandons :
- un report de l'échéance du 1er septembre pour rendre les copies des chefs de service, la période de vacances d'été n'étant pas ni favorable ni efficace à la concertation
- un report du CT du 16 septembre (nous avions exprimé des réserves sur sa tenue dans des délais raisonnables lors de la dernière réunion 1607h)

La loi nous impose cette mesure qui est un recul social.
Déjà que la dimension du bien-être au travail n’est pas débattue avec les agents car ils ne sont pas concertés à ce sujet, que la compensation financière reste faible et ne concerne pas tous les agents (augmentation des tickets restaurant et participation de 10% à la mutuelle en 2022), n’y ajoutons pas un manque d’organisation et de concertation (uniquement information descendante), ce qui accentuerait la perte de nos acquis sociaux.

Pour les défendre certains agents envisagent de faire grève et nous les soutenons.

 

mardi 6 juillet 2021






Durant les mois de juillet et d'Août, nous restons disponibles lors de notre permanence

le mercredi matin de 9h à 12h30 à l'Espace 75

ou sur rendez-vous.



jeudi 17 juin 2021

notre position 1607h et télétravail

 

Nous sommes contre l’application des 1607h.

Pourtant nous participons au groupe de travail 1607h (déjà 5 réunions) avec toutes les autres organisations syndicales.
Nous y débattons et faisons des propositions mais nous ne sommes pas d’accord avec certaines propositions de l’administration sur l’application des 1607h et n’avançons pas dans la bonne direction.

Les réunions n’étaient pas préparées (document ou mail envoyés en début de réunion), le calcul des heures dues est assez incertain.

Il avait été convenu de consulter les agents à l’aide d’un formulaire remis avec la fiche de paye (avec une zone commentaire d’expression libre pour recueillir leurs éventuelles suggestions ou propositions). Pourtant, ce n’est qu’un simple document d’information qui vous a été donné et qui a été présenté aux syndicats 2 jours avant la distribution.

Les démarches pour l’application des 1607h ont commencé dans les services mais il n’y a pas toujours de concertation des agents selon les retours que nous avons eus, les choix étant trop restrictifs.
Concerter : Préparer une action en commun avec une ou plusieurs personnes...(définition Larousse)

Les propositions faites dans le groupe de travail 1607h pour effectuer le complément d’heures par semaine et qui concernent le bien-être au travail ne sont pas retenues, par exemple, du sport entreprise, de la culture, du militantisme associatif, le retour du voyage du personnel, une journée convivialité comme le fait une collectivité de la métropole, etc…

Nous déplorons l’unique vision administrative de cette mesure, où est la place de l’humain dans son application ? Quelle est le véritable rôle des syndicats ?

Nous avons demandé une extraction globale des données de la GP2T pour avoir une photo de la situation à la mairie de V d’Ascq mais ne l’avons pas obtenue.
Sachez qu’avec l’outil, chaque agent peut effectuer individuellement cette extraction pour savoir combien d’heures il fait dans l’année, nous pouvons vous aider sur ce point.

Nous avons demandé un bilan (quantitatif et qualitatif) de la GP2T, mais ne l’avons pas obtenu pour l’instant.
L’objectif est de profiter de cette nouvelle mesure pour améliorer la gestion du temps de travail, en particulier l’outil de la GP2T aujourd’hui critiqué : suppression des écrêtages ou régularisation au mois et non pas à la quinzaine, plus de souplesse dans les plages horaires fixes et variables, augmentation de l’amplitude horaire journalière (arriver plus tôt, partir plus tard), une augmentation ou une diminution de la pause méridienne selon le cas, un outil plus convivial et accessible à tous, un pointage télétravail, une simplification de la gestion des absences syndicales, etc…

Nous demandons une compensation financière sous la forme d’une augmentation des chèques déjeuner (leur valeur est passée à 11€ au CNFPT !), une revalorisation du RIFSEEP et/ou d’une augmentation de la prime de fin d’année (promise depuis 2017), voire des chèques vacances et des chèques Cadhoc, mais n’avons pas de retour sur ce point.

 Nous approuvons ou sommes dans l’attente de certaines propositions :

Il nous a été dit qu’une réflexion était en cours dans la collectivité sur l’augmentation des chèques déjeuner.
C’est une bonne nouvelle en espérant qu’elle ne soit pas comme la participation actuelle de la ville de 1 euro mensuel seulement par agent pour le maintien de salaire.

Il nous a été dit qu’une étude serait menée pour réaliser un bilan de la GP2T sous certaines conditions à définir, nous en attendons donc les modalités.

 Travailler plus pour le même salaire ?

- si nos améliorations demandées en réunion ne sont pas suivies d’applications réelles avec un ACCOMPAGNEMENT des agents

- s’il n’y a pas de concertation avec les agents sur leurs nouvelles conditions de travail

- si la collectivité n’offre pas une compensation financière significative à nos revenus

Nous ne l’accepterons pas !
Nous ne sommes pas dupes et ne voulons pas être complices d’une mesure incomplète.

 
Nous sommes étonnés et déçus de la note 212 sur le télétravail
.

Les agents étaient dans l’attente de décisions sur les modalités du télétravail à compter du 9 juin 2021.

Nous ne sommes pas d’accord avec certains points de la note, surtout sur l’empressement de vouloir réduire le nombre de jours hebdomadaires de télétravail.

Il n’y a pas eu de concertation avec les organisations syndicales qui n’ont été averties que le 25 mai à midi (avec un CT l’après-midi) pour une diffusion de la note le 27 mai !

Il n’y a pas eu non plus de concertation avec la DSI qui va rencontrer des difficultés pour faire face à la demande, en temps et en budget (non prévu). Cela risque de conduire à des situations ubuesques dans le manque de matériel informatique pour les agents (sur site et à domicile).

 La note 212 de la DRH diffusée le 27 mai ne propose que 2 jours de télétravail par semaine alors que la DGCL (dans sa FAQ du 1er juin) préconise 3 jours à partir du 9 juin et 2 jours à partir du 1er juillet.

 Nous n’approuvons pas cette précipitation qui commence déjà à générer de la disparité dans la collectivité, selon les services les agents disposent de 0 jour, 0,5 jour, 1 jour, 1,5 jours ou de 2 jours de télétravail par semaine.

Pourquoi réduire rapidement un télétravail qui a fonctionné correctement pendant les phases de confinement-déconfinement ? Les agents seraient-ils soudainement devenus moins efficaces ? Là aussi, la concertation individuelle semble ne pas être respectée partout.

 Nos questions à la DRH restent sans réponse (par exemple, faut-il attendre la validation de la DRH pour commencer le télétravail classique au 9 juin 2021 ?).

 Notre proposition de pointage à domicile n’a pas été retenue, seul le forfait télétravail est possible.

Notre proposition de mettre en place une commission de recours de demande de télétravail n’a pas été retenue.

Sur ce dernier point, il nous a été dit qu’une réflexion pourrait s’engager pour envisager une autre forme d’expression du désaccord de l’agent. Nous le notons avec satisfaction.

 Que proposons-nous pour améliorer la mise en place du télétravail en mairie ?

  • Recenser les besoins dans les services et concerter les agents.
  • NE PAS SE PRECIPITER ! Le Covid circule toujours !
  • Respecter la DSI dans sa charge de travail et l’associer au déploiement du matériel.
  • Permettre un pointage à domicile et apporter de la souplesse au forfait télétravail (pour prendre en compte toutes les heures faites).
  • Préparer la reprise du 1er juillet comme le précise la DGCL puis tenir compte des vacances scolaires afin d’envisager avec sérénité la rentrée scolaire de septembre.
  • Assurer un ACCOMPAGNEMENT des agents surtout lors de la reprise du travail sur site et de la fin de télétravail imposé à domicile, privilégier l’HUMAIN avant l’administratif.
  • Considérer le télétravail comme une solution à une meilleure gestion du temps et du bien-être au travail dans le cadre des 1607h.
  • Etre AMBITIEUX ET OUVERT sur cette forme de travail qui doit s’appuyer sur la CONFIANCE de la part des managers envers les agents.

Tels sont nos préconisations, notre avis à ce sujet et les points sur lesquels nous resterons vigilants, car nous sommes déçus de constater, à travers cette note, que la collectivité n’est pas complètement ouverte au télétravail et qu’elle manque d’ambition dans sa mise en place, ce que nous avons dit dès le départ.