Nous avons bien reçu votre message d’information du 22 avril, vous en remercions et souhaitons vous apporter notre sentiment.
Comme nous vous l’avons annoncé, vous pouvez compter sur notre soutien, et sommes ravis qu’il soit apprécié et précieux.
Comme vous le précisez dans votre mail, la
date du 11 mai a été retenue par le gouvernement comme le début d’un
déconfinement progressif en France et c’est sur ce point que notre
réflexion se porte tout particulièrement.
Bien que nous sommes, à
ce jour, comme vous l'ajoutez très justement, avec beaucoup
d’incertitudes et surtout davantage de questions que de réponses, nous
tenons à mettre en avant la notion de progressif et de partiel pour ce déconfinement.
Nous
vous rejoignons dans la nécessaire prise en compte à la fois du
redémarrage des activités dans les limites posées par le gouvernement et
les indispensables précautions sanitaires, de la continuité du service
public et de la protection des agents.
Pour autant, en vertu de la libre administration
des collectivités territoriales, le maire possède le pouvoir
d’organiser un plan de déconfinement adapté à la réalité villeneuvoise.
D’ailleurs, dans ce cadre,
c’est ce qui a été fait car il n’a pas attendu pour prendre des mesures
favorables à destination des agents, ce que nous avons approuvé.
Nous en attendons de même
pour le plan d’action du déconfinement, toujours dans le respect de la
santé au travail des agents de la ville et du CCAS et l’objectif de
rendre le service public le plus adapté possible en fonction des
directives gouvernementales mais aussi des contraintes sanitaires que
nous subissons.
C’est dans cet esprit que nous estimons qu’il est prudent de ne pas se précipiter ni d’anticiper de façon prématurée des mesures qui pourraient agir à l’encontre des objectifs à atteindre.
Une
proposition peut être faite de maintenir en ASA (Autorisation Spéciale
d’Absence) les agents déjà signalés comme tels juste avant le
confinement pour raisons de garde d’enfant et de pathologie et de
privilégier fortement le télétravail d'une manière générale, quand les
missions le permettent.
Comme
nous vous l’avons déjà proposé auparavant, nous sommes à votre
disposition pour mener ensemble cette réflexion et définir conjointement
ce plan d’action.
Car
même si les directeurs et services y réfléchissent actuellement, pour
notre part, attendre une proposition finale, validée par le Maire et
l’adjoint au personnel, et ne donner qu’un avis, limiterait le dialogue
social et serait réducteur à nos yeux.
Nous retenons le principe d’une prochaine rencontre sous une forme à définir et vous adressons nos sincères salutations.